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Co-productions : The Croix Rousse Theater - Lyon, the City Theater - Paris, the Theater 71 Malakoff, the National Scene of Forbach, Le Sémpahore - Cébazat, the Gascogne Theater.

+ Fucking Eternity, le concert

Premières photos du spectacle Christophe Raynaud Delage

The first...

 

- October 5 at La Cour, live scene - Clermont-Ferrand

 

- From October 15 to 26 at the Théâtre de la Ville - Les Abbesses / Paris

 

And on tour at the Théâtre du Pays de Morlaix, Théâtre 71Malakoff, national stage...(contact us)


THE PROJECT - updated June 2024

A messenger angel without functions, without landmarks, wanders on earth among humans. Eternity weighs on him.
But his spleen turns into a dreamlike and luminous quest. He wishes to have a body and desires the ephemeral nature of our humanity. In the form of an oratorio with three musicians on stage, this creation alternates between visual and musical sequences and introspections sung by the Angel. We wrote this show as a poetic wandering in which a double story is constructed. That of the angel wanting to become human and that of a puppet gradually transforming into a human.

Les premiers articles de presse... (cliquez sur l'icône)

Rehearsal images

Rehearsal images / Simon Gosselin

We are welcomed in rehearsals at La Cour Scène vivante - Clermont Ferrand, at the Théâtre de la Croix Rousse - Lyon, at the Scène Nationale Malakoff Théâtre 71, at the Tas de Sable in Amiens, at the Théâtre de Gascogne.

Thank you for your welcome.

Project presentation by Johanny Bert / June 2024

ORIGIN OF THE PROJECT

 

HEN - genderless cabaret that we created in 2019 was the first project that I designed, directed and in which I am also a singer! A crazy adventure! Through this free and insolent character, we wanted as a team to address the subject of identity and sexuality. Since then, the show continues its tour…
This first experience made me want to continue this research into musical and puppet theatre with the same team of musicians, authors, composers but in a new direction.
We leave the insolence of the cabaret for a more philosophical search: that of humanity, of eternity through the character of an angel.


THE ANGEL

 

Present in all religions, in Western and Eastern cultures, the figure of the Angel is omnipresent and its history is fascinating. The image of the mystical or symbolic Angel has been transformed to become an icon of popular culture: on Christmas trees, on Valentine's Day for lovers, in advertising, in contemporary art, in erotic images or in kitsch art. A symbolic character, the Angel often represents wisdom, purity, lightness, morality or an invisible guardian. Like many figures wishing to connect man to divinity, the Angel carries its share of clichéd images and playful diversions.

Votre travail avec des marionnettes a toujours pris des formes très différentes. Qu’en est-il pour Le spleen d’un ange ?

J.B. : C’est toujours le propos qui me guide. La marionnette est un outil qui me fascine comme un instrument au service d’une dramaturgie. Après avoir travaillé sur un cycle de spectacles sur l’identité, le genre, la liberté, les différentes formes de sexualité avec Hen – cabaret (en 2019) puis La (nouvelle) Ronde, présenté au Théâtre la Ville en 2023, j’ai eu envie d’explorer un autre sujet, tout aussi humain et sensible.

Chaque création nait d’une vraie nécessité intime. D’une collecte de désirs et d’une réflexion sur notre société. Une façon de comprendre le monde dans lequel nous vivons. J’ai eu envie de créer un personnage d’ange qui n’en peut plus de l’éternité et désire notre éphémère vie. Cette envie prend sa source dans de multiples textes et notamment le film magistral de Wim Wenders de 1987, Les Ailes du désir. Dans ce film deux anges abandonnés errent sans but dans la ville de Berlin, avant la chute du mur, dans un monde qui a perdu tout espoir. Je me suis aussi souvenu d’un film d’animation réalisé par Bill Plympton, en 2009, Des idiots et des Anges. Plusieurs textes et artistes d’art contemporain ont fait partie de cette recherche avant de pouvoir commencer le travail en équipe et de créer et construire ce nouveau personnage.      

Un ange qui erre dans notre monde contemporain et grâce au travail marionnettique et au trouble entre humain et pantin, faire surgir cette réflexion : qu’est-ce que c’est qu’être mortel ?

 

 

Votre ange se partage entre ciel et terre comme tous les anges ?

 

J.B : Non, il est sur terre et n’a plus de contact avec sa vie précédente d’ange. Il n’a pas de rapport avec un quelconque « angélisme » religieux. Il n’est plus le messager du ciel ou le protecteur des humains ou ange-gardien. Il erre comme une âme invisible au milieu des humains qu’il ne peut plus aider. Dans une émission de France Culture intitulée Microfilm, en 1987, Wim Wenders dit à Serge Daney lors d’un entretien « C’est pour parler des humains que j’ai inventé les anges ». Cette phrase me guide pour cette création.

Présent dans toutes les religions, monothéistes ou non, l’ange est une figure quasiment mythologique qui a même trouvé une place dans la culture pop. Je me suis penché du côté de la philosophie et du poétique pour faire de cet ange un spectre contemplatif insensible qui justement rêve de pouvoir toucher et sentir ces humains qu’il fréquente depuis des siècles, un peu désabusé en constatant leur désespérante capacité à reproduire sans cesse les mêmes erreurs, les mêmes malheurs, la même cruauté, la même tristesse… Il est encombré de tous ses souvenirs, qui ne se sont pas effacés. L’humain oublie et reproduit, lui ne peut oublier car il est hypermnésique par essence. Témoin, il sait ce qu’est la condition humaine alors il veut devenir acteur et connaître « le goût des larmes ».

 

 

Pourquoi utiliser une marionnette pour faire entendre cet ange « désabusé » et ne pas prendre vous-même la parole sur le plateau ?

 

J.B. : Je suis là mais derrière ce personnage. Je suis présent dans beaucoup d’éléments en scène. Voix, mouvements, écriture visuelle. En ce qui me concerne l’anonymat du manipulateur qui s’efface derrière la marionnette me convient parfaitement. Étrangement je crois que cette forme de prothèse qu’est la marionnette est le prolongement de mes impulsions. Cela me rend plus libre. La marionnette peut exprimer ce qu’un acteur ne peut prendre en charge et à des capacités oniriques et métaphoriques incroyables. C’est un corps non humain qui peut raconter beaucoup sur l’humanité.

 

Vous parlez d’oratorio pour caractériser votre spectacle ?

 

J.B. : Oui même si je sais que nous sommes éloignés de sa véritable définition musicale : une insolence marionnettique ?  En 2019, nous avons créé Hen – cabaret qui fût ma première expérience comme chanteur au plateau en manipulant la marionnette. Je n’avais jamais chanté sur scène. Nous jouons toujours le spectacle et le plaisir que j’ai en scène est très intense. J’ai eu envie de renouveler cette rencontre avec le chant et la musique mais dans une direction toute différente.

Nous avons écrit ce spectacle comme une alternance entre des parties instrumentales et visuelles et des parties chantées qui sont comme des introspections de l’ange. Nous ne sommes plus dans le rythme du cabaret comme Hen mais plutôt dans une forme de soliloque. Il n’y a pas d’adresse directe au public. Les trois musiciens (violon, percussions, violoncelle) sont à vue pour interpréter cette musique aux sons tout à la fois classiques et très contemporains, électroniques dont un « thérémine », cet instrument inventé en 1920 par un ingénieur russe, Lev Termen, qui produit du son grâce à un signal électrique.

 

 

Vous avez travaillé avec la même équipe artistiques et techniques que pour Hen ?

 

J.B. : En grande partie oui, car j’ai confiance en leur travail et ils me font confiance dans mes élucubrations artistiques. Nous travaillons de façon très empirique, intuitive et artisanale. Plastiquement, c’est un aller-retour constant entre l’atelier de construction et le plateau. Je suis passionné par les tous les signes possibles en scène. Les interprètes sont toujours au centre de mes spectacles comme des moteurs d’une pensée active. Mais tous les éléments autour des interprètes sont des étincelles d’un théâtre qui s’invente. Tout une équipe pour concevoir les marionnettes mais aussi la musique originale, la lumière, la conception des costumes et masques etc. J’aime que tous ces signes s’ajoutent, se contredisent. Pour le texte des chansons j’ai tenu particulièrement à une écriture contemporaine comme souvent dans mes créations.

 

Il y a cependant une nouveauté dans votre univers artistique avec l’apparition de moments « magiques »…

 

J.B : C’est exact car pour effectuer la mue du personnage, son passage de l’ange à l’humain, j’ai voulu utiliser quelques effets magiques venus de la magie nouvelle. Mais je suis un débutant en la matière et donc très modeste quant à mes capacités. Cependant c’était très excitant de découvrir de nouvelles pratiques artistiques. 

Direction, scenography, lighting and actor-singer: Johanny Bert
Musicians on stage, compositions and arrangements: Marion Lhoutellier (violin and electronics), Guillaume Bongiraud (cello and electronics), Cyrille Froger (percussion and keyboards)
Assistant director: Florimond Plantier
Outside views: Prunella Rivière, Jonas Coutancier
Dramaturgy: Olivia Burton
Authors-composers of the original songs: Brigitte Fontaine, Bérangère Jannelle, Laurent Madiot, Alexis Morel, Yumma Ornelle, Prunella Rivière
Costume design: Pétronille Salomé assisted by Adèle Girard, costume design support Lisa Paris
Mask creation: Alexandra Leseur-Lecoq, Loic Nebreda, Pétronille Salomé

Puppet construction : Amélie Madeline
Lighting design and general management: Gautier Le Goff
Sound system: Simon Muller
Stage management: Klore Desbenoît
Construction of accessories and magic effects: Jonas Coutancier, Klore Desbenoît, Gilles Richard, Florimond Plantier, Franck Rarog
Interns: Eliott Lust, Luc Imberdis, Naelle Vallet
Administration, production and development: the small office – Virginie Hammel, Nora Fernezelyi


Production: Romette Theater - Clermont-Ferrand
Co-productions: The Croix Rousse Theater – Lyon, the City Theater – Paris, the Malakoff Theater 71, the national stage, the Semaphore in Cébazat, the Gascogne Theater.

With the valuable support of Carreau – National Scene of Forbach and Eastern Moselle, La Cour des Trois Coquins, a live scene in Clermont-Ferrand, METT – Le Teil and the Groupe des 20 Auvergne-Rhône-Alpes, La Pop, as part of the JRA 2023.

Thanks to Thierry Collet, Yann Frisch for your advice.

Fucking Eternity - le concert

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Concert dans le prolongement du spectacle Le spleen de l'ange

Durant Le spleen, l'ange marionnette, mue petit à petit en humain. Fucking Eternity est la suite...

Johanny Bert comédien-chanteur accompagné des trois mêmes musiciens, incarne ce personnage chimérique aux masques et costumes oniriques.

La voix de l’ange s’élève et clame, à qui veut l’entendre, que la finitude permet de mieux se délecter du présent. Une ode musicale à la vie !
Un set de nouvelles chansons non présentes dans Le spleen de l'ange, écrites et composées par les mêmes autrices et auteurs. Chansons ironiques, drôles, vibrantes.

Ce concert peut être présenté dans un autre espace que le plateau, en version cabaret, concert.

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Photographies: Christophe Raynaud-delage

Fucking Eternity / concert 

Comédien-chanteur : Johanny Bert
Musiciens en scène, compositions et arrangements : Marion Lhoutellier (violon et électronique), Guillaume Bongiraud (violoncelle et électronique), Cyrille Froger (percussions et claviers)

Commande d'écritures des chansons: (auteurs.trices compositeurs.trices)  Brigitte Fontaine, Bérangère Jannelle, Laurent Madiot, Alexis Morel, Yumma Ornelle, Prunella Rivière

Création costumes : Pétronille Salomé

Création masques : Alexandra Leseur-Lecoq, Loic Nebreda, Pétronille Salomé

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