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Coproductions : Le théâtre de la Croix Rousse - Lyon, le Théâtre de la Ville - Paris, Le Théâtre 71 Malakoff, la Scène Nationale de Forbach, Le Sémpahore - Cébazat, le Théâtre de Gascogne. Merci pour leurs soutiens.

Images de répétitions / Simon Gosselin

Après la création de la première version concert du spectacle sous le nom Fucking Eternity, nous préparons la version finale du projet sous le titre : Le spleen de l'ange. Création pour anges, humains et marionnettes. Création Octobre 2024

Calendrier de création / Les premières...

 Le 5 Octobre / 20h

La Cour, scène vivante - Clermont-Ferrand

- Du 15 au 26 Octobre / 20h

Théâtre de la Ville - Les Abbesses - Paris

(relâche le 19 et 20 Octobre)

 

​Puis en tournée au Théâtre du Pays de Morlaix, Théâtre 71Malakoff, scène nationale...(nous contacter)


LE PROJET - mise à jour Juin 2024

Un ange messager sans fonctions, sans repères, erre sur terre parmi les humains. L’éternité lui pèse. 
Mais son spleen se transforme en une quête onirique et lumineuse. Il souhaite avoir un corps et désir l’éphémère de notre humanité. Sous forme d’oratorio avec trois musiciens en scène, cette création alterne entre des séquences visuelles et musicales et des introspections chantées par l’Ange. Nous avons écrit ce spectacle comme une errance poétique dans laquelle un double récit se construit. Celui de l’ange voulant devenir humain et celui d’une marionnette se transformant petit à petit en humain.

Images de répétitions

Images de répétitions / Simon Gosselin

Nous sommes accueilli en répétitions à La Cour Scène vivante - Clermont Ferrand, au Théâtre de la Croix Rousse - Lyon, à la Scène Nationale Malakoff Théâtre 71, au Tas de Sable à Amiens, au Théâtre de Gascogne.

Merci pour leur accueil.

Présentation du projet par Johanny Bert / Juin 2024

ORIGINE DU PROJET

HEN - cabaret dégenré que nous avons créé en 2019 a été le premier projet que j’ai conçu, mis en scène et dans lequel je suis également interprète chanteur ! Une aventure dingue ! A travers ce personnage libre et insolent, nous voulions en équipe aborder le sujet de l’identité et de la sexualité. Depuis, le spectacle continue sa tournée…
Cette première expérience m’a donné envie de poursuivre cette recherche d’un théâtre musical et marionnettique avec la même équipe de musiciens, auteur·trices, compositeur·trices mais dans une nouvelle direction. Nous quittons l’insolence du cabaret pour une recherche plus philosophique: celle de l’humanité, de l’éternité à travers le personnage d’un ange.


L’ANGE

Présent dans toutes les religions, dans les cultures occidentales, orientales… la figure de l'Ange est omniprésente et son histoire est passionnante. L'image de l'Ange mystique ou symbolique s'est métamorphosée jusqu'à devenir une icône de la culture populaire : sur les sapins de noël, à la St Valentin pour les amoureux, dans la publicité, dans l'Art contemporain, dans les images érotiques ou dans l'Art kitch. Personnage symbolique l'Ange représente souvent la sagesse, la pureté, la légèreté, la morale ou un gardien invisible. Comme beaucoup de figures souhaitant relier l'homme à la divinité, l'Ange porte son lot d'images clichés et de détournements ludiques.

DRAMATURGIE

La vaste réflexion de notre existence humaine est un champ de recherche qui me semble être le fondement de toute œuvre ou tout acte artistique. Imaginer qu’un Ange prenne la parole en scène est évidemment délicat mais fascinant d’un point de vue métaphorique mais aussi plastique et marionnettique. 
De nombreuses œuvres m’ont influencé dont le film de Wim Wenders, Les Ailes du désir. Cette phrase du réalisateur lors d’une conversation avec Serge Daney m’a beaucoup parlé : « C’est pour pouvoir montrer les humains que j'ai inventé les anges ».
A travers ce projet, nous cherchons une dialectique humaine. Nous définissons cet Ange comme un messager sans fonction, sans repères théologiques. Il ne semble plus rattaché à un Dieu ni à une religion définie. 
Inventer un ange qui s’ennuie de l’éternité est une impulsion théâtrale au service d’un propos plus large sur notre humanité et notre fantasme d’immortalité. Je me suis plongé avec passion dans divers textes, car ce ne sont pas seulement les religions qui nous promettent la continuation de notre existence après la mort dans l’au-delà, mais également la philosophie, qui a en quelque sorte repris à son compte cette croyance inconsciente. Freud a écrit que « personne, au fond, ne croit à sa propre mort ou, ce qui revient au même : dans l’inconscient, chacun de nous est persuadé de son immortalité ». Dans la rencontre entre Phèdre et Socrate, Platon fait appel à un mythe, celui de la vie préempirique de l’âme, avant sa chute dans un corps, pour nous inciter à « parier », comme le fait Socrate, sur l’immortalité de l’âme. Pour imaginer ce projet, je me suis laissé porter par des écrits de Spinoza, Hegel ou Husserl (le fondateur de la phénoménologie) pour nourrir ce personnage perdu dans l’immensité de l’âme humaine.


Ce projet est une réaction solaire à notre humanité qui semble parfois avoir perdu le goût de la vie, le goût des plaisirs minuscules. A travers cet ange, figure onirique, nous cherchons à créer un exutoire céleste pour tenter de réactiver de la contestation lumineuse et combative dans nos vies d’humains.

Si même les anges ont le spleen alors… !

Mais le spleen de cet Ange n’a rien de si Baudelairien. L’écriture du spectacle pourrait s’apparenter à un oratorio profane et libre alternant des séquences visuelles et instrumentales interprétées par trois musiciens en scène avec des introspections chantées écrite par des autrices et auteurs contemporains.
Nos références musicales sont hybrides, brutes et mêlent des accents de musique classique avec les sonorités de violoncelle, violon, vibraphone et des textures plus électroniques sous l’influence de Björk, Bot’Ox, Laake.

​Mise en scène, scénographie, lumières et comédien-chanteur : Johanny Bert
Musiciens en scène, compositions et arrangements : Marion Lhoutellier (violon et électronique), Guillaume Bongiraud (violoncelle et électronique), Cyrille Froger (percussions et claviers)

Régie plateau et manipulations : Klore Desbenoît

Dramaturgie : Olivia Burton

Regard extérieur : Jonas Coutancier

Commande d'écritures des chansons: (auteurs.trices compositeurs.trices)  Brigitte Fontaine, Bérangère Jannelle, Laurent Madiot, Alexis Morel, Yumma Ornelle, Prunella Rivière

Création costumes : Pétronille Salomé, Irène Jolivard

Création masques : Alexandra Leseur-Lecoq, Loic Nebreda, Pétronille Salomé

Construction marionnettes : Amélie Madeline

Création lumières et régie générale : Gautier Le Goff

Régie son : Simon Muller

Construction accessoires : Klore Desbenoît,, Magali Rousseau, Gilles Richard, Luc Imberdis, Maxence Moulin, Jonas Coutancier, Johanny Bert 

Administration, production et développement : le petit bureau – Virginie Hammel, Nora Fernezelyi

 

Version concert Fucking Eternity
Assistant mise en scène : Florimond Plantier
Regards extérieur : Prunella Rivière
Création costumes :Pétronille Salomé assistée d’Adèle Girard, renfort confection costumes Lisa Paris
Construction accessoires : Jonas Coutancier, Klore Desbenoît, Gilles Richard, Florimond Plantier, Franck Rarog
Stagiaires : Eliott Lust, Luc Imberdis, Naelle Vallet

 


Production : Théâtre de Romette - Clermont-Ferrand
Coproductions : Le Théâtre de la Croix Rousse – Lyon, Théâtre de la Ville - Paris, Théâtre 71 Malakoff, scène nationale, le Sémaphore à Cébazat, le Théâtre de Gascogne.

Avec le soutien précieux du Carreau – Scène nationale de Forbach et de l’Est mosellan, La Cour des Trois Coquins, scène vivante à Clermont-Ferrand, le METT – Le Teil et le Groupe des 20 Auvergne-Rhône-Alpes, La Pop, dans le cadre de la JRA 2023.

Merci à Thierry Collet, Yann Frisch pour vos conseils.

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