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Sans titre - 17 juillet 2024 07.23.08 2.png

Coproductions : Le théâtre de la Croix Rousse - Lyon, le Théâtre de la Ville - Paris, Le Théâtre 71 Malakoff, la Scène Nationale de Forbach, Le Sémpahore - Cébazat, le Théâtre de Gascogne. Merci pour leurs soutiens.

+ Fucking Eternity, le concert

Premières photos du spectacle Christophe Raynaud Delage

Calendrier de création / Les premières...

 

Le spleen de l'ange

 Le 5 Octobre / 20h

La Cour, scène vivante - Clermont-Ferrand

- Du 15 au 26 Octobre / 20h

Théâtre de la Ville - Les Abbesses - Paris

(relâche le 19 et 20 Octobre)

 

​Puis en tournée au Théâtre du Pays de Morlaix, Théâtre 71Malakoff, scène nationale...(nous contacter)


LE PROJET - mise à jour Juin 2024

Un ange messager sans fonctions, sans repères, erre sur terre parmi les humains. L’éternité lui pèse. 
Mais son spleen se transforme en une quête onirique et lumineuse. Il souhaite avoir un corps et désir l’éphémère de notre humanité. Sous forme d’oratorio avec trois musiciens en scène, cette création alterne entre des séquences visuelles et musicales et des introspections chantées par l’Ange. Nous avons écrit ce spectacle comme une errance poétique dans laquelle un double récit se construit. Celui de l’ange voulant devenir humain et celui d’une marionnette se transformant petit à petit en humain.

Les premiers articles de presse... (cliquez sur l'icône)

Images de répétitions

Images de répétitions / Simon Gosselin

Nous sommes accueilli en répétitions à La Cour Scène vivante - Clermont Ferrand, au Théâtre de la Croix Rousse - Lyon, à la Scène Nationale Malakoff Théâtre 71, au Tas de Sable à Amiens, au Théâtre de Gascogne.

Merci pour leur accueil.

Entretien entre Jean-françois Perrier et Johanny Bert - Juin 2024

Votre travail avec des marionnettes a toujours pris des formes très différentes. Qu’en est-il pour Le spleen d’un ange ?

J.B. : C’est toujours le propos qui me guide. La marionnette est un outil qui me fascine comme un instrument au service d’une dramaturgie. Après avoir travaillé sur un cycle de spectacles sur l’identité, le genre, la liberté, les différentes formes de sexualité avec Hen – cabaret (en 2019) puis La (nouvelle) Ronde, présenté au Théâtre la Ville en 2023, j’ai eu envie d’explorer un autre sujet, tout aussi humain et sensible.

Chaque création nait d’une vraie nécessité intime. D’une collecte de désirs et d’une réflexion sur notre société. Une façon de comprendre le monde dans lequel nous vivons. J’ai eu envie de créer un personnage d’ange qui n’en peut plus de l’éternité et désire notre éphémère vie. Cette envie prend sa source dans de multiples textes et notamment le film magistral de Wim Wenders de 1987, Les Ailes du désir. Dans ce film deux anges abandonnés errent sans but dans la ville de Berlin, avant la chute du mur, dans un monde qui a perdu tout espoir. Je me suis aussi souvenu d’un film d’animation réalisé par Bill Plympton, en 2009, Des idiots et des Anges. Plusieurs textes et artistes d’art contemporain ont fait partie de cette recherche avant de pouvoir commencer le travail en équipe et de créer et construire ce nouveau personnage.      

Un ange qui erre dans notre monde contemporain et grâce au travail marionnettique et au trouble entre humain et pantin, faire surgir cette réflexion : qu’est-ce que c’est qu’être mortel ?

 

 

Votre ange se partage entre ciel et terre comme tous les anges ?

 

J.B : Non, il est sur terre et n’a plus de contact avec sa vie précédente d’ange. Il n’a pas de rapport avec un quelconque « angélisme » religieux. Il n’est plus le messager du ciel ou le protecteur des humains ou ange-gardien. Il erre comme une âme invisible au milieu des humains qu’il ne peut plus aider. Dans une émission de France Culture intitulée Microfilm, en 1987, Wim Wenders dit à Serge Daney lors d’un entretien « C’est pour parler des humains que j’ai inventé les anges ». Cette phrase me guide pour cette création.

Présent dans toutes les religions, monothéistes ou non, l’ange est une figure quasiment mythologique qui a même trouvé une place dans la culture pop. Je me suis penché du côté de la philosophie et du poétique pour faire de cet ange un spectre contemplatif insensible qui justement rêve de pouvoir toucher et sentir ces humains qu’il fréquente depuis des siècles, un peu désabusé en constatant leur désespérante capacité à reproduire sans cesse les mêmes erreurs, les mêmes malheurs, la même cruauté, la même tristesse… Il est encombré de tous ses souvenirs, qui ne se sont pas effacés. L’humain oublie et reproduit, lui ne peut oublier car il est hypermnésique par essence. Témoin, il sait ce qu’est la condition humaine alors il veut devenir acteur et connaître « le goût des larmes ».

 

 

Pourquoi utiliser une marionnette pour faire entendre cet ange « désabusé » et ne pas prendre vous-même la parole sur le plateau ?

 

J.B. : Je suis là mais derrière ce personnage. Je suis présent dans beaucoup d’éléments en scène. Voix, mouvements, écriture visuelle. En ce qui me concerne l’anonymat du manipulateur qui s’efface derrière la marionnette me convient parfaitement. Étrangement je crois que cette forme de prothèse qu’est la marionnette est le prolongement de mes impulsions. Cela me rend plus libre. La marionnette peut exprimer ce qu’un acteur ne peut prendre en charge et à des capacités oniriques et métaphoriques incroyables. C’est un corps non humain qui peut raconter beaucoup sur l’humanité.

 

Vous parlez d’oratorio pour caractériser votre spectacle ?

 

J.B. : Oui même si je sais que nous sommes éloignés de sa véritable définition musicale : une insolence marionnettique ?  En 2019, nous avons créé Hen – cabaret qui fût ma première expérience comme chanteur au plateau en manipulant la marionnette. Je n’avais jamais chanté sur scène. Nous jouons toujours le spectacle et le plaisir que j’ai en scène est très intense. J’ai eu envie de renouveler cette rencontre avec le chant et la musique mais dans une direction toute différente.

Nous avons écrit ce spectacle comme une alternance entre des parties instrumentales et visuelles et des parties chantées qui sont comme des introspections de l’ange. Nous ne sommes plus dans le rythme du cabaret comme Hen mais plutôt dans une forme de soliloque. Il n’y a pas d’adresse directe au public. Les trois musiciens (violon, percussions, violoncelle) sont à vue pour interpréter cette musique aux sons tout à la fois classiques et très contemporains, électroniques dont un « thérémine », cet instrument inventé en 1920 par un ingénieur russe, Lev Termen, qui produit du son grâce à un signal électrique.

 

 

Vous avez travaillé avec la même équipe artistiques et techniques que pour Hen ?

 

J.B. : En grande partie oui, car j’ai confiance en leur travail et ils me font confiance dans mes élucubrations artistiques. Nous travaillons de façon très empirique, intuitive et artisanale. Plastiquement, c’est un aller-retour constant entre l’atelier de construction et le plateau. Je suis passionné par les tous les signes possibles en scène. Les interprètes sont toujours au centre de mes spectacles comme des moteurs d’une pensée active. Mais tous les éléments autour des interprètes sont des étincelles d’un théâtre qui s’invente. Tout une équipe pour concevoir les marionnettes mais aussi la musique originale, la lumière, la conception des costumes et masques etc. J’aime que tous ces signes s’ajoutent, se contredisent. Pour le texte des chansons j’ai tenu particulièrement à une écriture contemporaine comme souvent dans mes créations.

 

Il y a cependant une nouveauté dans votre univers artistique avec l’apparition de moments « magiques »…

 

J.B : C’est exact car pour effectuer la mue du personnage, son passage de l’ange à l’humain, j’ai voulu utiliser quelques effets magiques venus de la magie nouvelle. Mais je suis un débutant en la matière et donc très modeste quant à mes capacités. Cependant c’était très excitant de découvrir de nouvelles pratiques artistiques. 

​Mise en scène, scénographie, lumières et comédien-chanteur : Johanny Bert
Musiciens en scène, compositions et arrangements : Marion Lhoutellier (violon et électronique), Guillaume Bongiraud (violoncelle et électronique), Cyrille Froger (percussions et claviers)

Régie plateau et manipulations : Klore Desbenoît

Dramaturgie : Olivia Burton

Regard extérieur : Jonas Coutancier

Commande d'écritures des chansons: (auteurs.trices compositeurs.trices)  Brigitte Fontaine, Bérangère Jannelle, Laurent Madiot, Alexis Morel, Yumma Ornelle, Prunella Rivière

Création costumes : Pétronille Salomé, Irène Jolivard

Création masques : Alexandra Leseur-Lecoq, Loic Nebreda, Pétronille Salomé

Construction marionnettes : Amélie Madeline

Création lumières et régie générale : Gautier Le Goff

Régie son : Simon Muller

Construction accessoires : Klore Desbenoît,, Magali Rousseau, Gilles Richard, Luc Imberdis, Maxence Moulin, Jonas Coutancier, Johanny Bert 

Administration, production et développement : le petit bureau – Virginie Hammel, Nora Fernezelyi

 

Version concert Fucking Eternity
Assistant mise en scène : Florimond Plantier
Regards extérieur : Prunella Rivière
Création costumes :Pétronille Salomé assistée d’Adèle Girard, renfort confection costumes Lisa Paris
Construction accessoires : Jonas Coutancier, Klore Desbenoît, Gilles Richard, Florimond Plantier, Franck Rarog
Stagiaires : Eliott Lust, Luc Imberdis, Naelle Vallet

 


Production : Théâtre de Romette - Clermont-Ferrand
Coproductions : Le Théâtre de la Croix Rousse – Lyon, Théâtre de la Ville - Paris, Théâtre 71 Malakoff, scène nationale, le Sémaphore à Cébazat, le Théâtre de Gascogne.

Avec le soutien précieux du Carreau – Scène nationale de Forbach et de l’Est mosellan, La Cour des Trois Coquins, scène vivante à Clermont-Ferrand, le METT – Le Teil et le Groupe des 20 Auvergne-Rhône-Alpes, La Pop, dans le cadre de la JRA 2023.

Merci à Thierry Collet, Yann Frisch pour vos conseils.

Fucking Eternity - le concert

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Concert dans le prolongement du spectacle Le spleen de l'ange

Durant Le spleen, l'ange marionnette, mue petit à petit en humain. Fucking Eternity est la suite...

Johanny Bert comédien-chanteur accompagné des trois mêmes musiciens, incarne ce personnage chimérique aux masques et costumes oniriques.

La voix de l’ange s’élève et clame, à qui veut l’entendre, que la finitude permet de mieux se délecter du présent. Une ode musicale à la vie !
Un set de nouvelles chansons non présentes dans Le spleen de l'ange, écrites et composées par les mêmes autrices et auteurs. Chansons ironiques, drôles, vibrantes.

Ce concert peut être présenté dans un autre espace que le plateau, en version cabaret, concert.

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Photographies: Christophe Raynaud-delage

Fucking Eternity / concert 

Comédien-chanteur : Johanny Bert
Musiciens en scène, compositions et arrangements : Marion Lhoutellier (violon et électronique), Guillaume Bongiraud (violoncelle et électronique), Cyrille Froger (percussions et claviers)

Commande d'écritures des chansons: (auteurs.trices compositeurs.trices)  Brigitte Fontaine, Bérangère Jannelle, Laurent Madiot, Alexis Morel, Yumma Ornelle, Prunella Rivière

Création costumes : Pétronille Salomé

Création masques : Alexandra Leseur-Lecoq, Loic Nebreda, Pétronille Salomé

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